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Votre question :

Est-ce que vous avez dit que les émotions prenaient le pas = étaient les premières sensations, avant le mental ?
Cela me paraît plutôt être l'inverse. C'est d'abord dans le cerveau que se forme l'idée puis le corps l'exprime à sa façon.
Marie-Christine A.

Dans un livre d'Arnaud Desjardins, la Voie et ses pièges, il y a un chapitre intitulé : "La pensée précéde l'émotion". C'est à dire que finalement l'émotion naît d'une pensée qui dit "Non", qui compare ce qui est, le fait, l'événement, à ce qui devrait être.

Mais ici, nous ne parlons pas d'émotion, mais de sensation, de sensations corporelles qu'il ne s'agit de confondre ni avec les émotions qui sont une réaction qui engagent le corps effectivement, ni avec des sentiments. La confusion vient peut-être du fait que dans de nombreux cas, nous utilisons le même terme : sentir.

Exemple : "Je sens que tu m'en veux". Je dis "je sens", mais quelle est la sensation corporelle ? Ce n'est pas elle qui est exprimée ici.
Ce que je sens dans mon corps, alors que tu me regardes, c'est ma nuque qui se raidit, ma machoîre qui se serre, tout mon corps qui s'immobilise, ma respiration qui devient courte...

Voilà ce que je sens corporellement et qui va provoquer la pensée que "tu m'en veux", qui à son tour pourra déclencher une émotion. Ce sont bien ces sensations qui sont à l'origine. Sans sensation, il n'y aurait pas de réaction.

Allons plus loin. Une fois ces sensations reconnues, perçues, il suffit que je les laisse se dérouler en tant que sensation. Habituellement, même si je ne suis pas conscient ou attentif à ces sensations, elles me signalent quelque-chose dont je ne veux pas connaître la suite.

Ces premières sensations corporelles, issues de notre mémoire, se manifestent dans une situation précise et provoquent une pensée... dont le but est d'arrêter le cours de ces sensations. En fait ces sensations nous emmènent dans l'expression d'une mémoire et à chaque fois une pensée stoppe cette expression, ce revécu.

Il suffit de laisser ce revécu se dérouler, de cesser de vouloir l'empêcher pour qu'il nous mène de lui même à la résolution naturelle de la difficulté émotionnelle du moment. Peu importe comment, cette réaction émotionnelle n'aura plus à se répéter à l'avenir.

Francis Lemaire

 
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